L'altruisme est la recherche *désintéressée* du bonheur d'autrui. Or, rendre l’autre heureux,
n’est-ce pas aussi se faire plaisir à soi-même?... Alors, jusqu’où va ce
désintéressement inhérent à la notion d'altruisme ?
Relativiser l’altruisme dont nous serions dotés n’est pas supposer
que tout ce que nous faisons pour l’autre l’est fait uniquement par intérêt
mais que tout simplement nous y trouvons *aussi* satisfaction, donc intérêt quoi
qu'on en dise. Quel déshonneur à cela ? Serait-il méprisable d'être heureux... de
rendre heureux ?