Les révolutions émergent d’une prise de conscience collective et non de quelque humeur passagère que ce soit, auquel cas ce ne sont que des feux de paille, des rébellions sans lendemain. Il n'y a actuellement pas de révolution en Occident, il n'y a encore que des états d'âme, beaucoup de colère légitime et… de récupération. Soyons donc très attentifs à l’évolution des mouvements en cours.
N’oublions pas que nombre d’insurrections ne sont jamais que l’œuvre de déstabilisateurs professionnels faisant feu de tout malaise identifié dans les territoires ciblés. Les révolutions colorées que l’histoire récente a vu éclore ci et là n’avaient rien de spontané, des « spécialistes » se sont simplement servis des tensions réelles qui affectaient déjà les pays concernés.
Pour Lénine, « une situation révolutionnaire éclate lorsque ceux d’en haut ne peuvent plus, ceux d’en bas ne veulent plus et ceux du milieu basculent avec ceux d’en bas ». Par les temps qui courent nous dirions plutôt qu'une situation révolutionnaire éclate lorsque ceux d’en haut *en veulent toujours plus*, ceux d’en bas *n'en peuvent plus* et ceux du milieu *craignent de se retrouver en bas*.
Autre élément déclencheur: le mépris des dominants qui ne fait qu’attiser la colère. Pour ceux d'en haut c’est une chose de ne pas voir ceux d’en bas, c’en est une autre de ne pas *vouloir* les voir. Dans le premier cas il suffit à ceux d’en bas de se rappeler à leur bon souvenir, dans le second d’employer les moyens appropriés.
Selon le dictionnaire Larousse, la révolution est un changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d'un État. N'en déplaise aux privilégiés qui la diabolisent, il y a des coups d'états pacifiques qui utilisent la force du nombre et non la violence. Maintenant il est évident que la classe dominante se laisse rarement, sinon jamais, déposséder de ses privilèges sans réagir... violemment.
Les révolutions dans l’histoire n'ont jamais été imprévisibles, ce sont des rancœurs qui s’accumulent au fil du temps et qui finissent par exploser. Le matérialisme dialectique considère qu’elles ne sont pas des accidents mais des changements continus qui, en s’accumulant, finissent par produire des changements brusques. L'histoire avance par bonds entre lesquels une certaine stabilité règne… Le passage de l'évolution à la révolution est comparable à celui d'un liquide à l'état gazeux: la température monte progressivement jusqu'à parvenir à un niveau critique où, soudain, le liquide change de nature et devient explosif en milieu confiné.
« A vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » disait Kennedy. D'où la technique désormais consacrée consistant à favoriser des mouvements dont les revendications ne remettent pas en cause le système, par exemple la hausse du prix des carburants, mais dont l'ampleur laisse à penser le contraire. Reste ensuite à céder sur quelques points sans conséquences et à faire croire au peuple qu'il a gagné.
Mais la révolution a aussi ses ennemis de l'intérieur, les principaux étant le conformisme d'une bonne part de la population (ça a toujours été ainsi), le fatalisme (à quoi bon!) et parfois la forte personnalité de ses leaders qui n'entendent pas céder à qui que ce soit, même à ceux de leur bord, et peinent ainsi à coordonner leurs efforts. Dépassons ces blocages et rassemblons les conditions indispensables pour gagner:
N’oublions pas que nombre d’insurrections ne sont jamais que l’œuvre de déstabilisateurs professionnels faisant feu de tout malaise identifié dans les territoires ciblés. Les révolutions colorées que l’histoire récente a vu éclore ci et là n’avaient rien de spontané, des « spécialistes » se sont simplement servis des tensions réelles qui affectaient déjà les pays concernés.
Pour Lénine, « une situation révolutionnaire éclate lorsque ceux d’en haut ne peuvent plus, ceux d’en bas ne veulent plus et ceux du milieu basculent avec ceux d’en bas ». Par les temps qui courent nous dirions plutôt qu'une situation révolutionnaire éclate lorsque ceux d’en haut *en veulent toujours plus*, ceux d’en bas *n'en peuvent plus* et ceux du milieu *craignent de se retrouver en bas*.
Autre élément déclencheur: le mépris des dominants qui ne fait qu’attiser la colère. Pour ceux d'en haut c’est une chose de ne pas voir ceux d’en bas, c’en est une autre de ne pas *vouloir* les voir. Dans le premier cas il suffit à ceux d’en bas de se rappeler à leur bon souvenir, dans le second d’employer les moyens appropriés.
Selon le dictionnaire Larousse, la révolution est un changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d'un État. N'en déplaise aux privilégiés qui la diabolisent, il y a des coups d'états pacifiques qui utilisent la force du nombre et non la violence. Maintenant il est évident que la classe dominante se laisse rarement, sinon jamais, déposséder de ses privilèges sans réagir... violemment.
Les révolutions dans l’histoire n'ont jamais été imprévisibles, ce sont des rancœurs qui s’accumulent au fil du temps et qui finissent par exploser. Le matérialisme dialectique considère qu’elles ne sont pas des accidents mais des changements continus qui, en s’accumulant, finissent par produire des changements brusques. L'histoire avance par bonds entre lesquels une certaine stabilité règne… Le passage de l'évolution à la révolution est comparable à celui d'un liquide à l'état gazeux: la température monte progressivement jusqu'à parvenir à un niveau critique où, soudain, le liquide change de nature et devient explosif en milieu confiné.
« A vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » disait Kennedy. D'où la technique désormais consacrée consistant à favoriser des mouvements dont les revendications ne remettent pas en cause le système, par exemple la hausse du prix des carburants, mais dont l'ampleur laisse à penser le contraire. Reste ensuite à céder sur quelques points sans conséquences et à faire croire au peuple qu'il a gagné.
Mais la révolution a aussi ses ennemis de l'intérieur, les principaux étant le conformisme d'une bonne part de la population (ça a toujours été ainsi), le fatalisme (à quoi bon!) et parfois la forte personnalité de ses leaders qui n'entendent pas céder à qui que ce soit, même à ceux de leur bord, et peinent ainsi à coordonner leurs efforts. Dépassons ces blocages et rassemblons les conditions indispensables pour gagner:
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L'objectif de ce blog est d'aborder la chose politique de façon la plus large hors tout conformisme idéologique.